Notre vision du syndicalisme et nos valeurs
L'indépendance syndicale
Cette indépendance vaut à l’égard des partis politiques, des gouvernements, de l’Etat, du patronat et des formations confessionnelles. La CFE-CGC se veut au service de l’intérêt général…un point c’est tout !
Un syndicalisme spécifique
- Au-delà de la défense et de la représentation des postiers, la priorité de la CFE-CGC est de réconcilier La Poste et les postiers.
- Un syndicalisme attaché à la dimension humaine : la CFE-CGC œuvre à rétablir des relations professionnelles basées sur la confiance, le respect et la reconnaissance afin que chacun donne le meilleur de lui-même.
- Promouvoir un management bienveillant favorisant au sein de l’entreprise la dimension du vivre et du travailler ensemble dans le respect de la QVT.
- Permettre aux salariés de s’épanouir au travail et de ne pas le subir.
Le réformisme comme pierre angulaire de notre action
- Un syndicalisme confiant dans les évolutions et non dans la révolution
- Un syndicalisme du possible
- Un syndicalisme d’efforts constants, concrets et engagés
Des victoires symboliques :
Le congé paternité
En 2002, la CFE-CGC est à l’origine de la création du dispositif, entré en vigueur 2002. Demandé de longue date par les organisations syndicales, et plus particulièrement par la CFE-CGC, l’allongement de la CFE-CGC a été obtenu, en fin d’année 2020.
Sur le sujet, la CFE-CGC a toujours été en pointe. Pour rappel, elle fut la première organisation syndicale, dès 1991 à l’occasion d’un inter-congrès organisé à Montpellier, à formaliser ses propositions de création d’un congé paternité afin de développer l’épanouissement de toute la famille, de mieux partager les responsabilités familiales, d’améliorer la conciliation vie familiale-vie professionnelle des hommes et des femmes, et de permettre une meilleure intégration des femmes dans le monde du travail.
Des mesures en faveur de la parentalité, sous l’impulsion de la CFE-CGC
Parmi les autres points saillants de l’accord, la militante met en avant les mesures pour lutter contre les violences sexistes, avec notamment un effort porté sur la formation des managers à ces sujets. Et celles en faveur de la parentalité dont la possibilité pour les femmes enceintes de télétravailler jusqu’à cinq jours par semaine si leur activité le permet, et des formations pour celles qui ne peuvent plus occuper leur poste de travail habituel pendant la grossesse.
L’égalité professionnelle
En septembre 2022, le Groupe La Poste a conclu un nouvel accord visant à accroître la parité parmi les cadres supérieurs et à développer la mixité des métiers.
Dans la lignée des quatre précédents depuis 2005, l’accord signé le 21 juillet dernier par la direction et cinq organisations syndicales pour la période 2022-2025 vise à la fois à conforter les politiques déjà mises en place et à fixer de nouvelles ambitions. Le nouvel accord prévoit, pour continuer de les résorber, une enveloppe annuelle de 400 000 euros réservée à des mesures individuelles.
Représentative dans l’entreprise, la CFE-CGC y joue depuis des années un rôle moteur afin de lutter contre le phénomène bien connu du plafond de verre. « Nos équipes se sont toujours battues pour la progression des femmes parmi les cadres et ce jusqu’aux plus hauts niveaux, témoigne Marie-Laure Dufourcq. Nos efforts portent leurs fruits. Outre la progression dans l’accès à des postes à responsabilité, La Poste a systématisé les recherches de candidatures féminines pour les postes vacants, en interne comme à l’externe. Des jurys mixtes ont aussi été mis en place lors des recrutements. Toutes ces actions sont importantes car nous considérons que la mixité constitue un levier de performance pour l’entreprise. »